Le goût du bonheur
http://http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/03/26/morose-la-france-ne-fait-pas-le-bonheur/
Un post du Monde intéressant mais qui agace. ..
Sommes-nous les rois du Prozac par rapport au Bhoutan connu pour son « Bonheur National Brut » ? Je ne crois pas. Y-a-t-il des nations plus douées pour le bonheur que d’autres ? J’en doute.
Mais il existe des paradoxes…
Je vis dans un pays en développement où il y a plus de 60 millions de pauvres, voire très pauvres, et pourtant les gens sont souriants et aimables dans leur quotidien. Qu’est-ce qui fait que les gens sourient plus dans un pays que dans un autre? La culture ? Le soleil ? La famille ? La fragilité de l’existence ? La nonchalance face à la vie ? Je n’en sais rien … cela fait plus de dix ans que je vis dans un pays d’Amérique latine et je n’ai toujours pas de réponse exacte à ces questions.
Je crois que l’aptitude au bonheur est une construction personnelle qui se développe-ou pas- dans un creuset culturel déterminé. Vivre dans un pays en développement m’a permis de relativiser pas mal de chose par rapport à ce « qu’on a déjà » et « ce qu’on voudrait avoir ».
Vieux débat mais débat stérile.
Je travaille pour satisfaire certains besoins, continuer à apprendre des choses et non pour devenir riche.
Je crois qu’on tisse son bonheur en faisant la paix avec soi-même et cela peut commencer par la construction du bien-être au travail. Si j’ai choisi de télé-travailler en face d’un tout petit jardin de ville, ce n’est pas parce que je considère le télétravail comme l’ultime panacée de notre siècle mais parce qu’il correspond à mon mode de vie. J’ai aimé le travail en équipe du monde de l’entreprise et l’ébullition des conférences de rédaction des journaux dans lesquels j’ai travaillé. Et puis, j’ai décidé que je voulais autre chose…
Je voulais capitaliser mes connaissances au profit des autres et de mon entreprise, construire des ponts entre les différentes cultures et les acteurs économiques.
Je suis traductrice indépendante depuis 2007 et je vous assure, le bonheur est dans le pré, il suffit de savoir où se trouve le pré.