Les premiers tarifs

Le début d’un parcours professionnel en indépendant correspond à celui de nos plus grandes hésitations. Nous balbutions, nous titubons, nous regardons avec effroi le chemin à parcourir en nous disant tout simplement: « Vais-je y arriver »?

Au début de ma carrière de traductrice, mes tarifs étaient bas, trop bas, désespérément bas…une sorte d’hommage aux romans sociaux du XIXème.

Et pourtant je les ai acceptés. Pas tous mais presque tous.

Je les ai acceptés parce qu’ils m’ont permis de me spécialiser dans les domaines dans lesquels je travaille actuellement.
Je les acceptés parce qu’ils m’ont mis en situation réelle.
Je les ai acceptés parce qu’ils m’ont donné l’opportunité d’aller au delà de mes peurs et d’apprendre à négocier.

Je les ai tolérés parce qu’ils m’ont offert mes premiers mots payés et ça fait du bien!

Ces misérables tarifs qui ricanaient sur le coin de mon bureau sont devenus des alliés pendant presque deux ans, le temps de me construire professionnellement et d’apprendre à trouver des clients qui payent mes connaissances sans rechigner.

Je ne critique pas les plateformes de traducteurs qui dénoncent les clients dont les tarifs sont dérisoires, je les comprends. Je vous dis juste que je suis partie d’un pis aller pour en faire un tremplin.

Depuis, le temps a passé et ces tarifs ont cessé de ricaner sur le coin de mon bureau.



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